global-change

Master en Sciences géographiques, orientation “Global Change” Comprendre le climat, la surface de la terre et leurs perturbations par l’homme pour dessiner l’avenir de la planète et des sociétés. Horaire de jour Français, Anglais 120 crédits “ Au cœur du débat actuel des changements climatiques et environnementaux, le master permet de développer son œil d’expert et d’envisager des solutions face à ces problématiques. ” Le Département de Géographie de la Faculté des Sciences de l’ULiège propose aux étudiants une formation multidisciplinaire forte qui leur permettra de relever les défis liés au changement global, sur base de ses trois dimensions : le climat, les processus façonnant la surface de la terre et les impacts de ce changement sur les sociétés. LE MASTER EN 120 CRÉDITS Le master en Sciences géographiques, orientation «Global Change » donne les clés pour appréhender les changements climatiques, leurs conséquences (hausse du niveau des mers, vagues de chaleur, sécheresses, cyclones tropicaux,…) et les autres risques naturels (désertification, dégradation des sols, inondations, glissements de terrain,…) qui pèsent sur des populations en croissance. La formation fournit les outils nécessaires pour gérer l’impact des activités humaines sur notre Terre et nos sociétés. Elle a l’ambition de former une nouvelle génération d’experts pour relever les nombreux défis liés aux changements globaux que l’Homme a lui-même induits, et auxquels il doit maintenant faire face. La formation proposée est radicalement interdisciplinaire. Elle repose sur les recherches fondamentales et appliquées les plus récentes. Unique en son genre, elle mêle les sciences de la Terre et les sciences sociales. LE PROGRAMME Le master en 120 crédits (français/anglais) s’articule en : ▶▶ un socle commun de cours se focalisant sur les trois dimensions du changement global : le climat, les processus de surface et la/les société(s); ▶▶ un choix d’options (spécialisation) permettant aux étudiants de développer leurs compétences et leurs connaissances selon leurs propres intérêts. BLOC 1 : COMPRENDRE LES CHANGEMENTS GLOBAUX À la fin de la première année (bloc 1), les étudiants maîtrisent les mécanismes gouvernant les climats et les surfaces terrestres, leur évolution, leurs interactions et les interférences des activités humaines avec ces mécanismes. Ils maitrisent également les outils nécessaires à la recherche de solutions appliquées face aux bouleversements globaux et locaux (systèmes d’information géographique, techniques de terrain, bases de programmation, modélisation, aménagement des territoires, études d’incidences) ; de quoi aborder activement les spécialisations du bloc 2. BLOC 2 : DEVENIR ACTEUR DE CHANGEMENT Trois orientations (spécialisations) sont proposées, afin de développer des compétences pointues permettant d’être un expert des mécanismes du changement global et un acteur pour le développement de solutions : 1. Le climat : modélisation et météorologie En se fondant sur les connaissances acquises au bloc 1 en météorologie et en climatologie générale, la spécialisation en climatologie vise à comprendre et à modéliser le fonctionnement du système climatique de la Terre. Elle s’attache notamment à l’étude des évolutions présentes et futures des calottes polaires via l’utilisation de la modélisation climatique. L’atmosphère est également étudiée des points de vue de sa chimie (gaz à effet de serre) et de ses interactions avec les océans et la végétation (incluant l’agriculture). La formation bénéficie également d’un stage au Service météorologique de la Défense belge axé sur la météorologie opérationnelle. 2. La Terre : processus de surface et risques naturels  Avec les outils acquis au bloc 1 en analyse spatiale et techniques de laboratoire, cette spécialisation permet de cartographier, quantifier et prédire les aléas naturels (glissements de terrain, inondations, érosion des sols et des littoraux, aléas sismique et volcanique,…). La formation insiste sur les conséquences du réchauffement climatique et de l’impact grandissant de l’Homme sur son milieu. Elle aborde également la capacité à élaborer des mesures de prévention et de mitigation. Grâce à des stages, différents aspects opérationnels sont abordés. 3. La société: dimensions humaines du changement global Sur la base des connaissances et de la maitrise des outils acquis au bloc 1, sont abordés ici les aspects socio- économiques et géopolitiques des changements globaux : impacts du changement global sur la santé publique et les migrations, négociations climatiques et diplomatie environnementale, coopération internationale, binôme environnement - sécurité. La formation est complétée d’un stage, dans une organisation internationale, un think-tank, une ONG ou un centre de recherche, avec la perspective de pouvoir y construire ensuite une carrière professionnelle. LE MASTER EN1 AN Un programme spécifique «sur mesure» est proposé aux étudiants déjà détenteurs d’un autre diplôme de master (voir conditions d’accès détaillées au dos). Organisé sur une année, il comprend un programme aménagé de 60 à 75 crédits maximum permettant d’acquérir des connaissances scientifiques de base sur différents aspects du changement global et de se spécialiser dans une des trois orientations offertes par le master en 120 crédits (voir ci-dessus). QUELS MÉTIERS ? Dans tous les domaines d’activités, la prise en compte croissante des différents aspects du changement global s’accompagne d’une demande accrue, à la fois dans le secteur privé et le secteur public. ▶▶ Chercheurs à l’université, dans un institut de recherche, dans une organisation internationale ou un think-tank ; ▶▶ Cadres techniques et spécialisés, dans l’administration ou dans le secteur privé ; ▶▶ Conseillers auprès de cabinet, directeurs de campagne auprès d’ONG environnementale, experts pour les négociations du changement climatique ; ▶▶ Experts consultant, par exemple en agrométérologie, dans le secteur des assurances, pour des organismes internationaux comme les banques de développement; ▶▶ Fonctionnaires des administrations publiques, par exemple pour la gestion des cours d’eau, la qualité de l’air et de l’environnement ; ▶▶ Professeurs de géographie et de sciences dans l’enseignement secondaire ou supérieur et pour des organismes de formation continue.

RkJQdWJsaXNoZXIy MTk1ODY=