Theodor Schwann naît en 1810 près de Düsseldorf. Il étudie aux universités de Bonn (il y étudie la philosophie), Würzburg et enfin Berlin, dont il sort docteur en médecine en 1834 avec une thèse sur le rôle de l’oxygène dans le développement de l’embryon de poulet. Jusqu’en 1838, il est l’assistant du physiologiste Johannes Peter Müller au Muséum d’anatomie de Berlin.

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n 1839, critiqué pour ses travaux sur le rôle des microorganismes dans le phénomène de fermentation, il quitte l’Allemagne pour la Belgique. Il est d’abord accueilli à l’Université de Louvain (où il enseigne l’anatomie jusqu’en 1847) puis en 1848 à l’Université de Liège où, pendant 30 ans, il enseigne l’anatomie, l’embryologie et la physiologie.

C’est au cours de sa période berlinoise que Schwann accomplit l’essentiel des recherches qui vont le rendre célèbre et notamment toutes les observations sur lesquelles il base sa théorie cellulaire. Mais, profondément croyant, il va être perturbé par ses propres découvertes qui rejettent toute possibilité de « force vitaliste » ou génération spontanée admises jusqu’alors. A Liège, il dispose enfin d’un laboratoire où il peut réaliser toutes les expériences qu’il souhaite… mais Schwann, qui semble traverser une crise de mysticisme qui ne le quittera plus jusqu’à sa mort, se détourne de la recherche fondamentale pour préférer la recherche appliquée (invention de son appareil respiratoire autonome).

Retraité en 1879, il retourne en Allemagne où il décède en 1882.

 

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