VOUILLER Nolwen

Maître de conférences

Boursière de doctorat

VOUILLER Nolwen

Faculté des sciences sociales
Département des sciences sociales
Anthropologie de la communication
Faculté des sciences sociales
Département des sciences sociales
IRSS: Laboratoire d'Anthropologie Sociale et Culturelle

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Diplômes universitaires
2018: Diplôme d'Etat de Psychomotricien (Médecine Sorbonne Université)
2020: Master en anthropologie à finalité approfondie (Université Catholique de Louvain)

Biographie

La thèse de Nolwen Vouiller débutée en septembre 2020 se base sur une première étude anthropologique de trois mois menée au Népal en 2019, auprès d'une trentaine d'interlocuteurs d'ethnies, de castes et de provenances variées (Tharu, Brahmane, Chhetri, Intouchable, touristes, résidents étrangers) fréquentant la zone de Hattisar, à la lisière du Parc national de Bardiya. De par ses presque 1 000km2 de prairies herbeuses, de forêts et de rivières (le réseau de la Karnali), ce Parc abrite de précieuses espèces désormais protégées, mais toujours en danger, et qui peuvent se montrer dangereuses : rhinocéros à une corne, éléphant asiatique, léopard commun, tigre du Bengale, crocodile gharial et autres.

À la lisière de cette forêt, dans un espace organisé appelé « Buffer zone », un ensemble de villageois (fermiers, guides, cornacs, enfants, militaires...) vivent en compagnie d'animaux dits domestiques (buffles, chèvres, cochons, poules, chiens, éléphants...). Malgré les dispositions prises par le gouvernement pour séparer la forêt et ses animaux des villageois (contrôles, barrières, sensibilisation...), les rencontres, parfois meurtrières, appelées Human-Wildlife Conflict (HWC), s'intensifient.

Alors que la première recherche de Master s'est consacrée à un espace restreint nommé banbhoj sthal (aire de pique-nique forestier), notamment sur les enjeux d'une rivière qui le longe, la Khauraha (méandre de la Karnali),  et a révélé une grande ambivalence de celle-ci (qui sépare et qui relie, dangereuse, mais vitale, etc.) et une « zone de contact » (Haraway, 2008) à la fois interculturelle, intergénérationnelle, multiespèces et rituelle, le terrain actuel de thèse s'effectue désormais dans la « buffer zone » autour du BNP de manière générale, aux lieux où les attaques sont les plus nombreuses.

Cette thèse s'intéresse aux adaptations et représentations des humains qui vivent au plus près de ces animaux, la manière dont ils donnent du sens à ces rencontres, dont ils s'en remettent. Au niveau méthodologique, des entretiens ainsi que des observations directes des rencontres (dans les différentes forêts et dans les villages) s'effectuent, la prise de données est surtout de type « sensible » (captures sonores, photographiques, vidéographiques, dessins...) et un travail linguistique afin d'identifier clairement les termes utilisés en népali pour nommer les ressentis est mené.

 

Domaine de recherche

  • Ethnographie
  • Anthropologie culturelle et sociale
  • Ethnologie

Fonctions ou mandats

  • Boursière de doctorat (scientifique-patrimoine)

Cours ULiège

Séminaire transdisciplinaire en environnement, 3h Th, 42h Pr, 1j T. t., ANTOINE-MOUSSIAUX Nicolas, BRAHY Rachel, GOEBEL Maureen, JAUMOTTE Messaline, MASSARO Monia, MELARD François, SERVAIS Véronique, VOUILLER Nolwen, ZARHOUNI Nawel