Elections recteur

2 septembre 2018 / ÉDITION SPÉCIALE ULiègewww .uliege.be/elections-recteur-2018 Je ne sais pas si vous ressentez la même chose que moi, mais chaque fois que je reviens d’un séjour à l’étranger, des idées plein la tête, je me dis que nous avons une chance inouïe de pouvoir travailler dans un environ- nement exceptionnel et de disposer d’une infrastructure de recherche et d’enseignement de première qualité. Les étudiants et chercheurs interna- tionaux qui arrivent dans mon labo- ratoire ne me disent rien d’autre. Ils sont émerveillés de voir que toute la culture européenne est désormais à leur portée, que de grands centres de recherches sont nos voisins, et, surtout, que notre société est accueillante et ouverte à la diversité ! Que manque-t-il donc à l’ULiège pour être une universi- té rayonnante au cœur de l’Europe? … Sans doute rien ! Il ne nous manque rien d’autre que de former une vraie communauté. Il ne nous manque rien d’autre que de chercher à mieux nous connaître et à reconnaître la diversité de nos parcours. Il ne nous manque rien d’autre que de nous ouvrir au monde et de mieux nous préparer aux défis du numérique et du développement durable. C’est en quelques lignes ce à quoi je vous propose d’œuvrer tous ensemble pour redonner du sens à notre projet universitaire. Aujourd’hui, par ma candidature, je m’engage à être à l’écoute de chacun et à être le porte-parole et le représen- tant actif de la communauté universi- taire hors les murs. Vous avez été nombreux à m’exprimer votre confiance et à m’inviter durant l’entre-deux tours à mieux connaître votre domaine, à découvrir votre quo- tidien ou encore à partager vos rêves pour l’ULiège. Toutes ces belles ren- contres m’ont conforté dans mon pro- jet tout en m’offrant de nouvelles pers- pectives et en m’invitant à infléchir ou nuancer certaines de mes positions. Face à l’importance de la question des ressources humaines que j’avais déjà soulignée dans mon programme, j’ai décidé de dédier un quatrième poste de vice-recteur au “Bien-Être et à la Qualité de Vie Étudiante”. Enfin, sans pour autant accepter le principe d’afficher une équipe pléthorique, j’ai estimé que pour un troisième tour il était judicieux de vous présenter dès à présent la Pr Catherine Sadzot qui sera candidate première vice-rectrice (recherche) à mes côtés. Notre ambi- tion est de constituer une véritable équipe rectorale. EXPÉRIENCE DE LA DIVERSITÉ Tous les chemins ne mènent pas au rectorat, mais il n’existe pas pour autant une voie unique pour envisa- ger d’accepter cette responsabilité. Si j’ai pris la décision d’être candidat c’est que j’estime qu’à 58 ans, riche d’un parcours académique que j’ai voulu très diversifié, cela fait sens pour moi de mettre cette expérience au service de la communauté. Ce que je vous propose, c’est pour l’essentiel ce que j’ai pu expérimenter par moi- même. J’ai eu la chance d’explorer de nombreuses facettes du métier de professeur et de participer à des négociations entre partenaires uni- versitaires, tant à l’échelon national qu’à l’échelon européen (EIT). Je sais aussi, et c’est précieux, que je pour- rai compter sur une administration centrale de très haut niveau dans les dossiers les plus ardus. J’aime me présenter comme un explorateur insatiable, un passeur de savoir et un générateur d’idées. Je suis ingénieur certes, mais tout autant curieux d’histoire et de nature et plei- nement conscient que notre science ne peut être soumise à quelque inté- rêt que ce soit. Il est plus que jamais essentiel de plaider pour une science ouverte et solidement financée par les pouvoirs publics. Je suis convaincu que nous pouvons tous ensemble mettre notre ardeur au profit d’un projet dans lequel chacun se sentira reconnu. Avec votre confiance et votre soutien, je me réjouis de pouvoir œuvrer aux actions concrètes que vous retrouve- rez sur www.ericpirard.be Eric Pirard Notre Université, pourtant bour- rée de talents divers, ne se porte pas très bien. À mon sens, des modifi- cations majeures doivent être opé- rées au niveau de la gouvernance et de nos capacités de financement de la recherche, et locales, et régionales. Notre gouvernance doit être plus claire vis-à-vis de l’intérieur et de l’ex- térieur. Cela passe par une équipe rec- torale resserrée et soudée (Recteur, Vice-Recteurs et Conseillers), soli- daire, au sein de laquelle l’information passe bien et toutes les initiatives envi- sagées sont validées par l’ensemble de l’équipe avant d’aller plus loin. De plus, les initiatives des Vice-Recteurs tendent à l’heure actuelle à être bri- dées à cause du nombre affolant d’ins- tances par lesquelles elles doivent être validées avant d’être adoptées par le Conseil d’administration. Il nous fau- dra simplifier ces procédures. Afin d’impliquer plus de personnes dans les directions stratégiques à suivre à moyen et long terme, je propose la création d’une cellule de réflexion stratégique attachée au Conseil d’administration. Cette cellule serait constituée de personnes autres que les diverses autorités (doyens, vice-doyens, présidents de départe- ments, etc.), personnes qui auront marqué leur intérêt et seront dési- gnées par tirage au sort avec un man- dat de deux ans. Quiconque au sein de l’Institution pourra donc participer à une réflexion plus stratégique et glo- bale pendant une courte période de son activité professionnelle. Je pense que les étudiants se sentent globalement bien dans notre Institution, confrontés à des ensei- gnants talentueux (ou parfois moins). À ce niveau, nous disposons à pré- sent d’un outil (“Evalens”) qui doit être peaufiné, en l’adaptant mieux aux spécificités de nos filières. L’IFRES est également une source d’aide, surtout pour les enseignants qui éprouvent des difficultés. Il existe pour les étu- diants des problèmes pratiques récur- rents (par exemple les parkings) qu’il faudra résoudre d’une manière ou d’une autre. Il nous faut aussi abso- lument rendre le Décret Paysage plus clair dans sa terminologie et (beau- coup) moins énergivore pour nos administratifs. En ce qui concerne le financement de la recherche, nous ne détenons pas toutes les clés, mais je m’engage, si je suis élu, à pousser à un refinance- ment significatif (+ 50 millions d’eu- ros par an) du FNRS. Ceci devrait permettre le maintien de la diversi- té de la Science, qui est grandement menacée à l’heure actuelle, seuls les domaines “à la mode” restant financés à un niveau correct. En parallèle, je compte solliciter alumni et entreprises de la région pour financer un projet ambitieux de création de laboratoires “incubateurs” de belle Science et de nouvelles idées. Trop peu parmi nous sont fiers /fières d’être membres ou alumni de Liège Université. Cela tient à notre diversité idéologique et aussi à des compor- tements non-éthiques de la part de certains, comportements qui ne sont pas sanctionnés. A cet égard, l’instal- lation du CEIS par l’équipe actuelle constitue une excellente mesure, qui a déjà produit des effets tangibles et qui commence à avoir une certaine notoriété internationale : Emmanuel Hirsch, Directeur de l’Espace national de réflexion éthique français, vient de nous demander de décrire notre expé- rience dans une publication. Le sentiment d’appartenance passe aussi par une intégration la plus large et adéquate possible d’acteurs impor- tants au sein de Liège Université. Je propose dès lors l’intégration des Maîtres et Directeurs de Recherche du FNRS dans le corps académique (sur une base volontaire et à hauteur de 0.05 ETP). J’ai l’espoir que l’ensemble de ces propositions permettront de lâcher la bride chez nos enseignants et nos chercheurs et de propulser Liège Université vers de meilleurs cieux. Vincent Seutin ÉLECTION RECTORALE ÉricPirard www.ericpirard.be CONFIANCE EN L’UNIVERSITÉ Vincent Seutin www.uliege.be/elections-recteur-2018 UN NOUVEL ÉLAN POUR LIÈGE UNIVERSITÉ

RkJQdWJsaXNoZXIy MTk1ODY=