Quelle est la proportion de femmes et d'hommes au sein de l'Université de Liège, parmi les étudiants et les membres du personnel ? L'ULiège dresse sa cartographie du genre, ainsi que les actions - en cours ou à venir - qui tendent vers le meilleur équilibre possible.

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Stimuler l'arrivée et le maintien des femmes

La parité est atteinte dans certaines catégories, comme celle des scientifiques. L' administration à l'ULiège démontre que les femmes peuvent assurer, avec excellence, des postes de direction qui leur sont encore difficiles d’accès dans d’autres secteurs du marché du travail.  Mais elles demeurent nettement minoritaires au niveau du C.A. (l’organe de décision de l’Université) et il aura fallu plus de dix ans pour voir passer le nombre de femmes titulaires du plus haut grade académique de 8 à 27% (seulement).

Comme le souligne Florence Caeymaex, Conseillère en charge de l’éthique et des politiques d’égalité depuis le 1er octobre 2022, « on ne doit pas non plus se réjouir d’une surreprésentation des femmes dans certaines filières d’études car, d’un point de vue sociologique, l’abandon d’un secteur par les hommes est souvent le signe de sa dévalorisation symbolique et économique. C’est la raison pour laquelle la parité reste si importante ».

Comment faire évoluer la situation ?

Attendre que les tendances s'inversent d’elles-mêmes ne semble pas une option pour une université qui ambitionne l’excellence dans tous les domaines : l’enseignement, la recherche, mais aussi ses propres pratiques. Alors, comment faire évoluer le fonctionnement de notre institution ?

Pour Florence Caeymaex, « avancer vers la parité dans toutes les catégories demande, non pas d’imposer des quotas, ni simplement d’encourager les femmes mais de lutter contre les discriminations. Ce qui veut dire : lever, partout où c’est nécessaire, les obstacles injustes et injustifiés qui sont placés sur la route des femmes dans leur parcours d’études et dans leur vie professionnelle. D’une part, transformer les relations sociales dans l’université : s’attaquer aux comportements sexistes, mettre fin au harcèlement sexuel et réfléchir ensemble à des formes plus saines de relation mentorale (de professeur à étudiant ou étudiante, de superviseur à chercheuse ou chercheur). D’autre part, adapter l’organisation du travail : rendre visible et corriger les biais de genre dans l’évaluation de la recherche, dans les procédures de recrutement et de promotion, et adapter les pratiques du travail à la vie réelle des femmes et des hommes, pour les rendre plus compatibles avec les tâches liées, par exemple, à la parentalité ou à la pair-aidance ».

Genre et Égalité à l'ULiège

Bien-êtrE à l'Uliège

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